Présentation et missions

Mis à jour le 29/04/2022

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Le groupement de gendarmerie départementale de la Drôme (GGD26) fait partie de la région de gendarmerie de Rhône-Alpes.

Fort de 743 militaires et personnels civils, il assure la sécurité publique sur l’ensemble du département à l’exception des villes de Valence, de Bourg-les-Valence, de Portes-les-Valence, de Montélimar, d’Ancône, de Bourg-de-Péage et de Romans-sur-Isère. Sa zone de surveillance s’étend sur 362 communes, soit 342 900 habitants sur 508 000 habitants que compte le département, soit 67,5 % du total de la population drômoise.

Le groupement de gendarmerie départementale de la Drôme se divise en 4 compagnies constituées de 35 brigades parmi lesquelles 10 exercent de manière autonome, les 25 autres étant regroupées pour former 12 communautés de brigades, 2 PSIG SABRE, 3 PSIG comprenant 3 équipes cynophiles, 4 brigades de recherches, 1 brigade fluviale, 1 maison de protection des familles, 1 cellule de lutte contre le travail illégal et la fraude.

Outre les 4 compagnies, le groupement de la Drôme comprend également un Escadron Départemental de Sécurité Routière (EDSR), chargé d’exercer sur le département des missions de sécurité routière. L’EDSR est constitué de 3 brigades et un peloton motorisés (Valence, Romans, Loriol et Malataverne) ainsi que d’un peloton d’autoroute (Valence) avec une équipe rapide d’intervention équipée d’Alpines A110.

Enfin, un peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Tricastin (PSPG) qui assure la sécurité de la centrale nucléaire de production d’électricité.

Les enjeux du GGD 26 sont :

de garantir la sécurité des mobilités (surveiller les réseaux autoroutiers, routiers majeurs A7/ RN7, lutter contre l’insécurité routière, prévenir, dissuader et réprimer les infractions,intervenir, enquêter, surveiller les axes ferroviaires, fluviaux, aériens),

de lutter contre la délinquance,

de lutter contre les violences intrafamiliales, contre les nouvelles radicalités,

de prévenir et de répondre face aux menaces, aux risques industriels, technologies, nucléaires,

d’assurer la sécurité, la protection des infrastructures critiques,

d’assurer la police de sécurité du quotidien (« répondre présent »).

Pour assurer ses missions de protection des personnes et des biens et de police judiciaire, le groupement de gendarmerie privilégie le contact avec la population, de jour comme de nuit. Son action, qu’il assure en étroite collaboration avec la police nationale, avec les polices municipales, est soutenue et amplifiée par de nombreux partenariats locaux, noués avec les collectivités territoriales et les associations spécialisées.

Le GGD 26 est présent sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook) et participe à de nombreux reportages des presses télévisuelles, radiophoniques et écrites.

Recrutement dans la gendarmerie nationale

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La mission de sécurité intérieure

En temps de paix, la gendarmerie nationale consacre environ la moitié de son activité aux missions de police administrative, lesquelles ont pour but d’assurer le bon ordre, la sûreté, la tranquillité et la salubrité publiques.

Ces missions, à caractère préventif, sont d’abord liées à l’exercice de leurs prérogatives par les autorités investies d’un pouvoir de police générale à savoir le préfet et le maire. Les gendarmes font respecter les autorisations et les interdictions de ces autorités prises par arrêtés et les renseignent sur tout fait de nature à troubler l’ordre public. L’exercice de missions de police administrative s’apparente aussi à l’essence même du service des gendarmes.

Les missions de surveillance générale permettent la visibilité de la gendarmerie, celle qui dissuade les comportements fautifs en suscitant la fameuse " peur du gendarme " tout en rassurant la population.

La mission de police judiciaire

Mission essentielle de la gendarmerie nationale, la police judiciaire consiste à rechercher les infractions à la loi pénale, à les constater, à en rassembler les preuves et à en rechercher les auteurs. Exercée sous la direction et le contrôle des magistrats de l’ordre judiciaire, elle implique les unités territoriales (brigades autonomes et communautés de brigades), les unités spécialisées (les sections et brigades de recherche), les brigades départementales de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ).

S’y ajoutent, l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) et le pôle judiciaire de la gendarmerie nationale qui apportent, au niveau national, une expertise indispensable aux investigations judiciaires, en complément des capacités déjà disponibles aux échelons départementaux et territoriaux.

La mission de sécurité routière

La gendarmerie nationale est responsable de la surveillance de l’essentiel du réseau autoroutier et secondaire. Investie de cette responsabilité, son rôle est d’employer toutes les prérogatives que la loi lui confère et tous les moyens dont elle dispose pour faire baisser le chiffre des accidents, personnes tuées et blessées.

Les contrôles, effectués par les unités territoriales et spécialisées, ont pour objet de dissuader les mauvais comportements, sinon de les déceler et de les sanctionner afin de protéger les autres usagers. Ces contrôles sont souvent orientés dans les domaines qui suscitent le plus de pertes humaines : infractions graves, usagers vulnérables, situations à risque.