Éthylotest anti-démarrage: une alternative à la suspension du permis de conduire

Mis à jour le 07/04/2021

Le préfet a la possibilité, après le contrôle d’un conducteur présentant une alcoolémie à partir de 0,80g par litre de sang (0,40 mg/l d’air expiré), et inférieure à 1,8g/l (0,9 mg/l d’air expiré), de l’obliger à ne conduire que des véhicules équipés d’un éthylotest anti-démarrage (EAD) pour une durée pouvant aller jusqu’à cinq mois.

L'EAD constitue une alternative à la suspension du permis de conduire en permettant de lutter contre les accidents liés à la conduite sous influence de l’alcool.
Les conducteurs concernés pourront conduire un véhicule à la condition qu’il soit équipé d’un EAD durant le temps de la mesure.

Les conducteurs récidivistes, les responsables d’accidents, les conducteurs dont le comportement est dangereux, les titulaires d'un permis probatoire ou les auteurs d'infractions multiples (alcool + vitesse ou stupéfiants) sont exclus du champ d'application de cette mesure.

Les frais d’installation et de fonctionnement de l’EAD sont à la charge du conducteur qui peut choisir de l’acheter ou de le louer.

L’EAD est un dispositif qui fait l’objet d’une homologation. Il doit être mis en place dans le véhicule du conducteur concerné par la mesure par un installateur agréé par la préfecture.

La liste actualisée des installateurs agréés est disponible ci-dessous.

En cas de contrôle par les forces de l’ordre, le conducteur doit présenter l’arrêté qui lui a été notifié par le préfet ainsi que l’attestation délivrée par l’installateur justifiant de la bonne installation de l’EAD.